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10 février 2006

La guerre du golfe clair

Tiens, un nouvel article chez qui vous savez ! Et encore un titre que je n’arrive pas à faire. En même temps c’est ici qu’on voit le talent. Tout est parfait chez le voisin comme on dit.

Et nom de nom, mes souvenirs s’ouvre à cette lecture ! …Réfléchis, réfléchis…

Je l’ai !

C’était en … 82 ! A l’île de ré ! Mes parents n'étaient pas avec moi pour ces vacances  Je m’en souviens parce que quelques mois après, j’oubliais l’existence de « mon frère en faux » (Pierre, je t’aime toujours …). J’étais avec papi, et mamie, et tonton, tatas, et cousins. J’avais 4 ans, enfin 3 ans et demi, mais je disais 4. A cette époque donc, je passais doucement mes vacances, loin de deviner qu’à mon retour la nouvelle maison m’ouvrirait ces portes (et non ! il n’y a pas de fautes !). Mon père s’était échapper pour aller voir France-Belgique au tout nouveau stade de Nantes. Et moi, j’alternais mes occupations de vacances entre marché avec mamie, ballade avec papi, château de sable avec cousins, et camping sous tente, avec ma tante (et en plus c’est vrai). J’aimais dormir avec elle. Elle était jolie, un peu ronde, et beaucoup plus âgée que moi. Et toutes les nuits, elle quittais la canadienne pour aller rejoindre les autres que je ne voyais pas.

Mais revenons à ce qui nous intéresse.

Un jour, assis dans les sables à taper naïvement sur mon seau, pendant que Pierre le tenait, un cousin qui m’avait fait beaucoup rire la veille car il devait avoir trop bu, arriva. Le bob, le parasol, le marcel blanc, tout y était. Je l’avais bien aimé hier le cousin. Mais j’allais découvrir que cette faiblesse sentimentale n’allait pas durer très longtemps.

Il planta son parasol, et vint me voir. « alors, tu ne te baignes pas ? »… J’ai dû refouler mon prétexte (tu es trop fort braddy San) mais, vous vous en doutez, cette perspective était en tout point négative. Et là, sans prévenir, il me prend par la taille. Je croyais que, comme hier soir, il allait me faire l’avion avec ses grosses babines qui font brrr, et qui m'avait donné en plus l’impression que j’atterrit sous la pluie, mais non ! Au lieu de reprendre le manège, il court! et vers la mer, le salaud ! Sans prévenir ! Et il entre dans l’eau ! Les flocs flocs sont agressifs, et de plus en plus sourd ! Après 10 enjambées dans cette eau trouble, et froide, et menaçante, il saute.

Et je gueule ! Et je me débat ! Et je le frappe, je lui donne des coup de pieds, et des vrais ! Mais lui s’en fout, il m’initie comme disent les cons. Et je pleure, que dis-je je pleure, j’hurle ma peur, ma douleurs, et sa suprême connerie.

Il se rendit bien compte que je n’avais pas apprécié le voyage.

Aujourd’hui, les plaisirs aquatiques ne me vont que si il y a une jeune femme. J’ai appris à me faire à cette phobie mais il a fallu du temps.

Je préfère la montagne à la mer. Et l’avion au bateau.

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