Sur les conseils
insistants d'une lectrice avisée, talentueuse, mais mariée (cf
« reveille toi » ), un petit tour par ici, selon elle, ne ferait pas de
mal. Effectivement, l'intermmitence des passages sur ces pages font que:
1 ça fait « j'm'enfoutiste » (mais ça qu'est ce qu'on s'en fout )
2 ça fait abandon (et ça on s'en fout moins quand même)...
Alors, revenons ,tel
un fils prodigue, une mathilde dans la poche, et une madeleine au bras
(ou l'inverse...tanpis) titiller l'inspiration, au cas ou ça mordrait.
Comme il était convenu
lors de l'avant dernier article, parlons des autres. C'est l'enfer de
parler de soi, ça donne l'impression que « Je » est le plus grand, le
plus beau, le mieux gaulé... . Et pour vous dire franchement, y'a quand
même bien plus à dire sur Elle que sur quiconque. Mais ça les ptits
enfants, c'est du secret, du « pas pour vous ».
Les autres c'est tout les autres. Hier soir par exemple.
Un ami, décide
d'ouvrir les portes de la maison parentale (et de profiter de leur
absence) pour organiser une raclette party. Bien que fatigué, malade,
et boiteux, on se motive hop hop hop, et on file sous le vent, la pluie
(mais pas d'éclair de fer d'acier de sang...désolé barbie). La twingo
nous perd, mais finalement, on arrive, feignant sourires, et forme.
Alors le monstre
apparu. Par un « c'est quiii? »enfantin et retentissant derrière la
porte dite d'entrée, nos reguard, mélange d'inquiètude anticipatrice,
et de doute sur notre enriotation perturbatrice, se croisèrent. La
porte s'ouvrit, et oh surprise, une lardonne de calibre 110 maximum
nous accueillit, sourire édentée en première ligne. Derrière « la
chose », notre ami, tout sourire également, nous propose d'entrée. Hop
hop hop genuflexion vers le petit d'homme, et zou on salue le restes de
nos semblables. Vous l'aurez deviné, à notre soirée « entre amis »
étaient conviés un couple d'ami de l'ami, bambin dans les basques.
Et c'est la que le
spectacle commence. Cris, coups caprices, le monstre nain a tout fait
pour animer une soirée qu'elle ne trouvait sûrement pas à son goût. Et
que je tortille les tranches de (délicieux) fromage, et que je jette la
poignée de chips à la gueule de papa, ravi lui aussi. « c'est pas bien,
il faut pas faire ça » entendons nous plus d'une fois. Mais quelle
autorité ! Quelle maitrise de son sujet ! Dolto doit se retourner dans
sa tombe. Un impatient fini par donner son avis, arguant que l'autorité
ne faisait pas forcément légion dans se foyer. « On m'a toujours
reproché d'être laxiste, je le sais » entend-on comme réponse. En même
temps, vu le cafard, on comprend.
Agé de 3 ans et demi
(très important bien sûr le « et demi ») et vers 23h30, la peste a
finalement concenti a se/nous reposer. Mais c'était fini.
Entre la gène palpable
du couple malgré lui envahissant, et le soulagement peu exprimé des
autres, la soirée fut lente a démarrer, et ça n'est vraiment qu'a la
8ème tranche de frometon, que les conversations tournèrent autour d'un
autre pot.
Faites des momes tiens.