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2 mai 2007

la trouille

Il est 11h45. Misons ça sur la faim. Misons ça sur la fatigue pré prandiale.

Et pourtant il n’y a pas que ça. Les tripes en boules, mes clicks sur « lemonde.fr » se font au de plus en plus fébriles.

A la vue du portfolio sur le meeting concert de Charlety, pardon, de Ségolène Royal, la trouille m’a tordue le bide. Et pourtant elles sont belles les photos. Diversité culturelle, ethniques, politiques, un idéal de société ou le voisin différent est source d’intérêt et pas bouc émissaire. Rien à voir avec Bercy, qui sans aller trop loin dans la provocation ressemble à du Nuremberg en couleurs (et rare les couleurs…).

Depuis quelques temps le silence s’était fait ici. Les raisons existent, mais elles ne vous regardent pas.

Un jour, en débattant sur la mondialisation, j’ai provoqué mon LCR d’interlocuteur en lui affirmant que j’étais pro mondialiste. En effet, il me tarde un jour, d’être réveillé par un Muezzin, d’aller prendre mon café chez le colombien d’en face, d’aller au boulot sur mon vélo hollandais, et de rentrer « a casa ». (en étant passer quand même chez mon fromager français…). Après ça on a bien ri, bien bu, et fini pas copain, mais pote.

Et bien aujourd’hui est le premier jour ou j’ai peur que cela n’arrive jamais.

Et tout ça à cause d’un nain…

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28 mars 2007

ghrmpf...Hm hm...

Quelle étrange chose qu'un blog. Depuis quelques temps vous l'aurez remarqué, les mots ici se font rares. « Jours » est même un euphémisme, car, en se rappellant la physique collègienne, la longeur d'onde a augmenté énormément depuis .

Ah au début on s'affole, on écrit, surtout sur rien, mais on écrit. Et puis on parle que de soi. C'est embètant, ça fait psychotérapie gratoss et tout le monde sait que ça fonctionne pas comme ça. Mais ça fait plaisir, de se dire qu'il y a potentiellement la terre entière pour écouter ce qu'on a à dire. Même si on a rien à dire d'ailleurs.

Mais rien que ça pour dire, qu'entre temps l'animal qui agite frénétiquement ses doigts devant son écran a voyagé. Attention voyagé, ici, signifie « profiter de sa connection adsl pour aller voir ailleurs quel temps il fait vu qu'il fait grisounet dans l'coin ». Et donc on a vu. D'abord chez les amis. Et puis hop* un lien, hop* un commentaire, et on se retrouve avec des lectures a plus savoir qu'en faire, à part les lire.

Et là une question apparut (hop!*). Confirmée cette après midi après une charmante conversation, la question « écrire un blog, n'est ce pas perdre du temps sur de la vrai littérature qu'on pourrait faire si on était pas persuadé de l'echec de cette entreprise bien qu'on ne l'ai pas commencé alors? (oui elle est longue la question).

A cette question aucune réponse.

A cet article aucun sujet.

Mais bon il fallait aérer, personne était venu ici depuis longtemps .

*je sais, Achille Talon, c'est ma faiblesse...

11 février 2007

Françoise, R.I.P.

Sur les conseils insistants d'une lectrice avisée, talentueuse, mais mariée (cf « reveille toi » ), un petit tour par ici, selon elle, ne ferait pas de mal. Effectivement, l'intermmitence des passages sur ces pages font que:

1  ça fait « j'm'enfoutiste » (mais ça qu'est ce qu'on s'en fout )

2  ça fait abandon (et ça on s'en fout moins quand même)...

Alors, revenons ,tel un fils prodigue, une mathilde dans la poche, et une madeleine au bras (ou l'inverse...tanpis) titiller l'inspiration, au cas ou ça mordrait.

Comme il était convenu lors de l'avant dernier article, parlons des autres. C'est l'enfer de parler de soi, ça donne l'impression que « Je » est le plus grand, le plus beau, le mieux gaulé... . Et pour vous dire franchement, y'a quand même bien plus à dire sur Elle que sur quiconque. Mais ça les ptits enfants, c'est du secret, du « pas pour vous ».

Les autres c'est tout les autres. Hier soir par exemple.

Un ami, décide d'ouvrir les portes de la maison parentale (et de profiter de leur absence) pour organiser une raclette party. Bien que fatigué, malade, et boiteux, on se motive hop hop hop, et on file sous le vent, la pluie (mais pas d'éclair de fer d'acier de sang...désolé barbie). La twingo nous perd, mais finalement, on arrive, feignant sourires, et forme.

Alors le monstre apparu. Par un « c'est quiii? »enfantin et retentissant derrière la porte dite d'entrée, nos reguard, mélange d'inquiètude anticipatrice, et de doute sur notre enriotation perturbatrice, se croisèrent. La porte s'ouvrit, et oh surprise, une lardonne de calibre 110 maximum nous accueillit, sourire édentée en première ligne. Derrière « la chose », notre ami, tout sourire également, nous propose d'entrée. Hop hop hop genuflexion vers le petit d'homme, et zou on salue le restes de nos semblables. Vous l'aurez deviné, à notre soirée « entre amis » étaient conviés un couple d'ami de l'ami, bambin dans les basques.

Et c'est la que le spectacle commence. Cris, coups caprices, le monstre nain a tout fait pour animer une soirée qu'elle ne trouvait sûrement pas à son goût. Et que je tortille les tranches de (délicieux) fromage, et que je jette la poignée de chips à la gueule de papa, ravi lui aussi. « c'est pas bien, il faut pas faire ça » entendons nous plus d'une fois. Mais quelle autorité ! Quelle maitrise de son sujet ! Dolto doit se retourner dans sa tombe. Un impatient fini par donner son avis, arguant que l'autorité ne faisait pas forcément légion dans se foyer. « On m'a toujours reproché d'être laxiste, je le sais » entend-on comme réponse. En même temps, vu le cafard, on comprend.

Agé de 3 ans et demi (très important bien sûr le « et demi ») et vers 23h30, la peste a finalement concenti a se/nous reposer. Mais c'était fini.

Entre la gène palpable du couple malgré lui envahissant, et le soulagement peu exprimé des autres, la soirée fut lente a démarrer, et ça n'est vraiment qu'a la 8ème tranche de frometon, que les conversations tournèrent autour d'un autre pot.

Faites des momes tiens.

1 février 2007

Mots

De bon matin, Léonine se lève et reguarde le lac devant sa fenêtre. C'est un rituel, une habitude qu'elle reproduit systématiquement depuis 8 années. Elle cligne des yeux, baille, chasse son éspiègle de chat (encore couché sur son bras droit...incorrigible!) et, une fois en position verticale passe 1 à 2 minutes à observer l'eau.

Pourtant, ce matin que nous observons est un peu particulier. Au premier abord, rien ne vient troubler cette coutume qu'elle s'impose, mais en s'arrètant sur le tournesol qu'elle fit pousser l'an passé, un curieux phénomène survint. Voletant autour des pétales, une luciole, encore « allumée », tentait vainement de s'abriter sous les feuilles du susdit végétal. Dans l'instant, le chat,peut être un peu rancunier, bondit hors de la chambre. Une alouette, qui regardait elle aussi l'insecte, s'était trop attardée sur le sol. Le chat, habile car, comme chacun sait, les félins sont ambidextres, gagna son pari en se jetant sur l'oiseau. Accompagné d'un miaulement prédateur, le dernier souffle du volatile s'envola dans la brume matinale. Ses dents plantées dans une artériole, mistigri (c'est son nom, au chat) donna la mort en très peu de temps.

Un peu écoeurée par la cruauté rocambolesque de la nature, léonine revint toutefois à ses esprits. C'est ce matin qu'elle soutenait sa thèse de linguistique (les champs sémantiques araméens), et il lui fallait encore préparer se douloureux évenement.

Déjà, les cigales lançent leurs chant d'amour.

Déjà les abeilles s'emploient à butiner le tournesol.

23 décembre 2006

Ha cette foutu page vièrge

Quelle bète situation de se trouver là, devant un ordi-mateur et de ne rien voir venir. Pourtant, il fut une époque ou la solitude qui habitait mon intérieur faisait s'envoler les mots d'un simple soupir. « Le souffle c'est la vie » dit le dicton, mais le verbe c'est quoi?

Dieu?

Merci, on me l'a déjà faite celle là...

Et c'est pas faute d'être, dans la vrai vie, quelqu'un de locace ! « Pas le temps d'en placer une » serait un épitaphe tout à fait lucide sur ma tombe.

Mais voilà, depuis aujourd'hui, et hier, et avant hier, rien ne vient. Pourtant tout va ! Quel intérêt y aurait-il à peindre ce qui a été? Comme il a été dit dernièrement ici, de nouvelles choses sont arrivées.Quand personne n'est là pour écouter, il y a plein de choses à dire, même les plus banales.

Mais quand la voie qui dirige ma voix ne sert qu'une logorrhée fade et égocentrique, il faut changer de trottoir.

Alors terminé l'appitoiement! Terminé le nombrilisme.

fini , fini, fini !

Les autres c'est mieux.

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5 décembre 2006

le revoila

Il est tard. Trop ? Peut être, mais quand bien même, nous n'allons pas nous effondrer pour autant ! Nouvelle vie, nouveau clavier, nouveau boulot (no comments...), mais rien de neuf qui daignerait vous intéresser. Voilà les raisons d'un si long silence.

Mais qu'on ne s'inquiète pas, il revient !

bientôt...

31 août 2006

le je

WE GOT A WINNER !!

31 juillet 2006

deux moi

Quelle déception...Après vous avoir alléché les didis par le moyen d’un concours extrêmement amusant, quelle (mauvaise) surprise de ne voir aucune réponse... AUCUNE REPONSE !

Etes vous si rare à savoir lire la carte complexe des méandres de la logique qui habite ce dernier article ? Etes vous tant idiots pour faire comme si vous ne trouviez pas ?

 

Même les lecteurs qui partagent une bière de temps à autres avec votre humble serviteur n’ont pas trouvé (et croyez bien qu’ils ne sont pas nés d’hier)... »Déçu, je suis déçu »disait Chabat dans un film... .

C’est exactement ce sentiment qui transparaîtra tout le long votre lecture. La déception, le dégoût, le « houaputainyaplukasbourrerlagueule » qui prend ses vacances dans ces mots, vous allez en prendre pour votre grade !

Ou alors peut être vous faut il d’autre indices ! Hésitation ... Si seulement les trivialeux étaient encore en vie, ils n’en feraient qu’une bouchée de cette babiole.

Comment ? Ils existent toujours ?

Bah alors...kesskifout’...

Et puis au fait, pour les p’tites nouvelles perso, il faudra attendre. La bonne réponse, ou la bonne humeur.

Allez stop, c’est les simpsons. 

10 mai 2006

il a disparu

Et si on revenait faire un tour par là ?

Après (encore) un peu d’absence, la décision de refaire vivre LA page de VOTRE serviteur s’est prise. Alors continuons. Et comme l’inspiration n’est pas au beau fixe ce matin, l’idée de laisser courir les doigts sur le clavier semble être la meilleure des solutions.

Et pour commencer, une grande nouvelle ! (Tadaaa)

Mais annoncez ça comme ça, sans faire fi d’un minimum de suspense serais désuet, ennuyeux, trop court…bref pas terrible tout ça.

Alors à vous de devinez…

Vous voyez pas ?

Mais si, là, depuis le début…

Allez premier indice : PEREC

Bon ceux qui savent qui est Georgie peuvent sauter le paragraphe. Pour les autres, c’est dur, mais il va falloir lire.

Perec, c’est un (enfin c’était) un gars un peu compliqué. Si l’amour des mots était son leitmotiv, c’était un matheux le type. Et comme beaucoup de matheux, il était un peu occidental. Par occidental, il faut entendre « à l’ouest » mais le parler « djeune » n’est pas ce qu’il préférait. Il aimait triturer, déstructurer, et c’est pas un hasard si l’Oulipo l’adopta très vite. Avec « la disparition » (voyelle « e » manquante), « les revenentes » (non non il n’y a pas de fautes, c’est la suite de « la disparition ») et surtout « la vie mode d’emploi » on entre dans un espace mathématico littéraire. Il meurt en mars 1982, d’une indigestion de crabe.

 

Un deuxième indice ?

...Allez, accordé.

Alors 2éme 1 10 : jeu

Et oui, l’esprit qui anime la prose déversée ici est ludique. Et en plus il y a un jeu de mot.

 

Bon vous trouvez pas ?

 

Bon le premier qui commente cet article avec la bonne réponse, il a une sucette.

 

Allez, c’est fini pour aujourd’hui.

19 avril 2006

le rétsour*

Revenons. Cela faisait longtemps. Vingt jours aux dires de geraldineATover-blog.com, dans un mail que J'ai reçu. On s'occupe de moi dites donc !

Je passerais les raisons de mon absence, elles me regardent. Et bien que fondées, l'actualité a fait que tout simplement j'écrivais ailleurs. D'abord mon nouveau travail me prend. Du temps, de l'investissement et la tète. Un changement s'impose donc. Il ne sera pas décu, il m'avait prévenu que ce serait dur. Nous avons lié sympathie et comme notre relation ne s'arrète plus à une simple vie professionnelle, mais bien à une collaboration, je quitte comme on dit en Albionie. La rencontre de mon remplaçant se fit il n'y a pas si longtemps, et cette personne bien organisée, avec un sens aigüe de la formule sera bien plus efficace.

Alors mon retour se faisait sentir. Depuis quelques jours les relans de clavier cendré (j'écris toujours en fumant) et une (déjà) certaine nostalgie de vous ont motivé mon retour. Comme dit la chanson , allez lou ya !

Et puis c'est la semaine des lecteurs chez brad, je ne pouvais pas la louper. Une semaine pendant laquelle ma tribune sombre (j'écrit dans le noir) se transformera en vitrine des "gens-qui-aiment-brad-et-qui-lui-disent". Et il le nous rend bien l'animal! Si c'est pas nous choyer que de faire des liens tout partout pour qu'on s'entre lisent. Il y a du groupisme la dedans (ne cherchez pas plus loin le sens du néologisme, C'EST cochon).

Et puis il y a elle. Toujours, elle. Si je ne vous écrivait plus, c'est bien parce que je n'écrivais qu'à elle. En plus, figurez vous qu'elle répondait ! Et comme elle dit "éxagère pas, t'es pas Brad Pitt"...

* pour la compréhension, lire le titre avec l'accent de montréal.

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